Je me suis remis aux vinyles il y a deux ans à peu près, un peu à l’insu de mon plein gré. Et depuis je n’achète plus que ça. Pas forcément hyper souvent, souvent d’occasions parce que c’est moins cher, parfois des trucs que j’ai déjà en CD (et possiblement que j’avais déjà en vinyle avant le CD mais que j’ai bazardé à l’époque).
En ce qui me concerne, ça relève surtout du fétichisme, c’est à dire j’aime avoir l’objet de l’album en grande taille. Au niveau du son, et là je parle uniquement de vinyle neuf, je ne vois pas de différence flagrante avec le CD ou le streaming. Quand le disque à 30-40 ans voire plus, forcément le son est de moins bonne qualité
Je n’écoute quasiment plus de CD, je consomme beaucoup plus de musique en streaming qu’en vinyle, mais j’aime bien aussi le fait que le vinyle impose d’écouter une face en entier. Et comme dans mon salon je ne suis jamais bien loin de ma platine, ça m’embête pas plus que ça de retourner le disque.

pour moi, la « collection » de disques n’a pas forcément comme plus-value d’aligner les trophées « pour se la pétér »… (je repense toujours à cette phrase que j’adore: certain ont des bibliothèques comme les eunuques ont des harems)… mais ça permet de matérialiser une culture, de la visualiser et de se rendre compte, par exemple, que tel CD mérite d’être à côté d’un autre parce qu’il y a un lien entre les deux qui explique certaines choses et qu’il y a une filiation naturelle qui permet d’apprécier mieux la chanson. Le numérique est très pratique… mais violent pour ce qui est numérisé, car c’est manipulé de façon rapide et sans considération pour ce que l’objet représente….. avec le numérique, on consomme… avec l’objet, on écoute… avec le concert, on partage